A l’heure où la crise de la dette fait les gros titres – dette des Etats, dette des entreprises, dette des ménages – il y a une autre dette, non-financière, reléguée au second plan, mais plus grave et irréversible: la dette géophysique, c’est-à-dire la dette que l’homme a contractée envers la planète, non-épongeable celle-là, et dont le non-paiement signifierait, ni plus ni moins, la fin de notre espèce.
C’est ce qui est exposé avec clarté dans cet éditorial du Monde: Changement climatique : retour au pliocène?